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Lexique technique

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Il y a actuellement 50 mots dans ce lexique
Acte de vente
L’Acte de vente confirme la promesse ou le compromis de vente. C’est le dernier acte avant l’acquisition définitive du bien par l’acheteur. Il doit être authentique ou notarié.
Air Vicié
L’air vicié est une atmosphère qui, ayant séjourné dans un local, s’est plus ou moins chargée des produits de la respiration des occupants, d’humidité, d’odeurs ou des produits de combustion des appareils non raccordés. Il est important que les logements soient équipés d’un système de ventilation, afin d’évacuer en permanence cet air vicié.
Alvéole Technique gaz
L’alvéole technique gaz est un local disposé à un niveau d’un immeuble collectif s’ouvrant sur les parties communes et affecté, à l’exclusion de tout autre usage, à l’installation d’appareils individuels de production d’eau chaude sanitaire ou de chauffage des logements ainsi que des conduites d’alimentation en gaz, des conduits d’amenée d’air ou d’évacuation des gaz de combustion. Les alvéoles technique gaz se situent bien souvent à l’intérieur des locaux communs situés sur les paliers des appartements. Ainsi, lorsque nous opérons au diagnostic gaz d’un appartement, l’expert commence par la vérification de l’appareil de chauffage ou d’eau chaude individuel gaz situé dans cette alvéole technique gaz.
Amenée d’air directe
L’amenée d’air directe est un système d’aération dans lequel l’air prélevé dans l’atmosphère extérieure pénètre directement dans le local où se trouvent le (ou les) appareil(s) d’utilisation par un conduit ou par des passages ménagés dans les parois extérieures du local. L’amenée d’air directe est simplement une ouverture directe sur l’extérieur que l’on trouve essentiellement en partie basse des murs dans les cuisines, salles d’eau et toilettes. Elle a pour fonction d’assurer le renouvellement de l’air ambiant du logement et d’assurer la bonne combustion des chaudières gaz à prise d’air. Les amenées d’air se trouvent encore sur des anciens bâtiments construits avant les années 1975.
Amenée d’air indirecte
C’est un système d’aération dans lequel l’air prélevé dans l’atmosphère extérieure pénètre tout d’abord dans un ou des locaux ne contenant pas les appareils d’utilisation à alimenter et transite ensuite dans le local qui contient ceux-ci. Autrement dit, l’amenée d’air indirecte est bien souvent une réglette avec une prise directe sur l’extérieur, posée sur les menuiseries extérieures dans les pièces dites sèches (séjour, salon, chambres). Ainsi l’air neuf entre dans les pièces sèches et s’évacue par les sorties d’air situées dans la cuisine, salle d’eau et toilette.
Amiante
L’amiante, est une roche naturelle et fibreuse. Ces fibres ont été largement utilisées dans de nombreux secteurs d’activités et plus particulièrement dans le bâtiment pour ses propriétés en matière d’isolation thermique et phonique, de résistance mécanique et surtout de protection incendie. Plus particulièrement dans le bâtiment, l’amiante a été intégrée dans la composition de nombreux matériaux et produits de construction, tels que la fabrication de plaques ondulées, conduits, ardoises, plaques, etc. Les fibres d’amiante ont été révélées cancérigènes par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) en 1905. La France a interdit toute fabrication, transformation, importation et exportation de l’amiante seulement en 1997. Or, nous constatons que le risque amiante reste encore sous-estimé dans certaines professions qui peuvent y être exposées. Les maladies liées à l’amiante représentent aujourd’hui la deuxième cause de maladies professionnelles et la première cause de décès liés au travail (hors accidents du travail).
Appareil à ventouse (Type C)
Appareil pour lequel le circuit de combustion (alimentation en air, chambre de combustion, échangeur de chaleur et évacuation des produits de combustion) est étanche par rapport au local dans lequel il est installé. Autre appellation d’une chaudière à ventouse, chaudière dite à « étanche ». Autrement dit, le conduit de la chaudière est divisé en 2 parties : 1 partie d’un conduit est utilisée pour l’amenée de l’air nécessaire à la combustion et l’autre partie du conduit est utilisée pour l’évacuation des gaz brûlés. La particularité d’un appareil étanche, est qu’il ne prend pas l’air dans le volume de la pièce où il se situe, mais directement par l’extérieur au moyen de son conduit, à contrario de l’appareil raccordé.
Appareil étanche (Type C)
Appareil pour lequel le circuit de combustion (alimentation en air, chambre de combustion, échangeur de chaleur et évacuation des produits de combustion) est étanche par rapport au local dans lequel il est installé. Autre appellation d’une chaudière étanche, chaudière dite à « ventouse ». Autrement dit, le conduit de la chaudière est divisé en 2 parties : 1 partie d’un conduit est utilisée pour l’amenée de l’air nécessaire à la combustion et l’autre partie du conduit est utilisée pour l’évacuation des gaz brûlés. La particularité d’un appareil étanche, est qu’il ne prend pas l’air dans le volume de la pièce où il se situe, mais directement par l’extérieur au moyen de son conduit, à contrario de l’appareil raccordé.
Aquastat
L’aquastat est un dispositif de régulation situé au niveau des boutons de commande de certains appareils. - sur une chaudière, il permet de contrôler la température de l’eau circulant dans les radiateurs, évitant ainsi toute surchauffe. - sur un chauffe-eau, il sert à réguler la température de l’eau chaude sanitaire.
Calorifugeage
Le calorifugeage est un matériau de type isolant permettant de limiter les déperditions de chaleur au pourtour d’une canalisation (chauffage, eau chaude et eau froide sanitaire, etc…). Le calorifugeage est également connu sous le nom de calorifuge. Dans bien des cas on utilise les calorifugeages au pourtour des canalisations de chauffage, d’eau chaude et d’eau froide dans les chaufferies, dans les sous-sol et les gaines techniques d’immeuble. Le calorifugeage peut-être enveloppé d’une bande plâtreuse afin de le protéger contre les dégradations. Cette enveloppe peut également contenir des fibres d’amiante pour lui garantir un coupe feu.
Chauffe-eau thermodynamique
Le chauffe-eau thermodynamique est constitué d’une cuve d’eau réchauffée par le condenseur d’une pompe à chaleur. Une résistance électrique d’appoint sert de secours pour répondre aux pointes ou en cas de panne de la pompe à chaleur. Le chauffe-eau thermodynamique est en quelque sorte une mini pompe à chaleur intégrée au ballon de chauffe-eau électrique. Le fonctionnement de la pompe à chaleur offre des consommations réduites par rapport à celles de la résistance électrique. Le chauffe-eau thermodynamique est une réponse à la réglementation thermique RT 2012. Rappelons que cette dernière fixe un maximum de consommation d’énergie primaire à un niveau basse consommation (BBC).
Conduit de fumée
Conduit d’allure verticale destiné à évacuer les produits de combustion à l’extérieur d’un bâtiment qui a son origine au niveau ou à un niveau inférieur à celui où se trouve l’appareil. Le conduit de fumée se situe juste après le conduit de raccordement de l’appareil gaz. Le conduit de fumée peut être placé dans un boisseau ou être composé d’un tube double peau NF GAZ, ce qui le dispense de boisseau.
Conduit de raccordement
Conduit reliant un appareil au conduit de fumée. Le conduit de raccordement se situe juste à la sortie de l’appareil gaz (chaudière gaz ou chauffe-eau gaz) bien souvent avec un coude, et vient se raccorder au conduit de fumée, qui lui est vertical.
Danger Grave et Immédiat (DGI)
Le DGI (Danger Grave Immédiat) est un type d’anomalie rencontré lors de l’établissement des diagnostics gaz sur les installations. Cette anomalie est suffisamment grave pour que l’opérateur de diagnostic interrompe aussitôt l’alimentation en gaz d’un appareil ou en amont de l’installation générale. En effet, l’anomalie de type DGI est un réel danger pour les occupants (risque d’explosion ou d’asphyxie). Ainsi, l’opérateur de diagnostic ferme le robinet gaz de l’appareil ou de l’installation générale gaz, puis appose une étiquette en indiquant la date et l’heure de la fermeture. Le propriétaire de l’installation est prévenu de cette fermeture par lettre en recommandée avec AR. L’opérateur de diagnostic informe également le distributeur gaz. A son tour le fournisseur demande au propriétaire la réparation de l’anomalie, à défaut le compteur gaz sera condamné voire déposé.
Débit calorifique
Le débit calorifique nominal d’un appareil est une quantité de combustible exprimée par rapport au pouvoir calorifique supérieur consommée par heure de fonctionnement continu par cet appareil. Autrement dit, le diagnostiqueur vérifie que la consommation de l’appareil ne présente pas de surconsommation ou de sous consommation en gaz. Ce défaut, peut provenir d’un mauvais réglage et entraîner l’encrassement de l’appareil gaz.
Disjoncteur de branchement (ou disjoncteur général)
Le disjoncteur de branchement est un appareil placé en aval du compteur général. Sa fonction première est d’assurer la coupure générale de l’électricité de l’installation. L’usager choisit la puissance auprès de son distributeur d’électricité. Cet appareil doit être accessible depuis l’intérieur du logement, à défaut, un autre appareil général doit être installé permettant d’assurer la coupure de l’électricité sans que l’occupant sorte de son habitation.
Disjoncteur divisionnaire
Le disjoncteur divisionnaire (en général différentiel) est placé sur une portion de circuit d’usager, afin de ne pas déclencher le disjoncteur général en cas d’anomalie.
Dispositif de sécurité Collective (DSC)
Le Dispositif de Sécurité Collective est un dispositif qui permet la mise en sécurité des chaudières raccordées à une installation de VMC Gaz en cas d’arrêt de l’extracteur et évite ainsi toute intoxication au monoxyde de carbone. Ce dispositif est généralement localisé dans les immeubles d’habitations collectifs. En effet, sa fonction première est de vérifier que le groupe de ventilation fonctionne en permanence, puisque ce groupe à deux fonctions : celle d’aspirer les gaz brûlés des appareils gaz (chaudières individuelles) et celle d’aspirer l’air ambiant des logements. Si toutefois le groupe de ventilation s’arrête, la DSC coupe instantanément toutes les chaudières afin que les gaz brûlés ne reviennent pas dans les logements.
Distribution bitube
C’est un système de distribution de chauffage simple et traditionnel. Il y a deux circuits de tuyauterie : l’un transporte le fluide chaud du générateur vers les émetteurs (ex : radiateurs), l’autre ramène le fluide refroidi des émetteurs vers le générateur. Il permet d’assurer l’alimentation régulière des émetteurs en eau chaude. La distribution bitube dans le chauffage permet un équilibrage parfait des températures délivrées sur chaque émetteur (ex : radiateurs), à contrario d’une installation dite monotube.
Distribution monotube dérivé
La distribution monotube est un même tube qui amène l’eau chaude aux radiateurs et assure le retour de l’eau refroidie vers la chaudière. La distribution monotube dans le chauffage a été très utilisée pour minimiser le coût d’installation du réseau de distribution, puisqu’il y a moins de quantité de tube que sur une installation bitube. Ce type d’installation doit être particulièrement bien calculé et parfaitement bien réglé par un professionnel.
ECS : Eau chaude sanitaire
L’eau chaude sanitaire désigne, en termes de plomberie, l’eau réchauffée utilisée à des fins domestiques. L’eau chaude sanitaire peut être produite par un ballon électrique dit « cumulus », par une chaudière gaz, chaudière électrique, chaudière au fioul, Pompe à chaleur Haute température, panneaux solaires, etc.
Energie finale
On utilise le terme d’énergie finale lorsque l’on considère l’énergie au stade final de la chaîne de transformation de l’énergie, c’est-à-dire au stade de son utilisation par le consommateur final. Autrement dit, l’énergie finale est la consommation inscrite sur les compteurs électriques, gaz, etc. Il faut savoir que l’énergie finale n’est pas l’unité prise en compte dans le calcul de l’étiquette du DPE, mais celle de l’énergie primaire.
Energie primaire
L’énergie primaire est une forme d’énergie disponible dans la nature avant toute transformation. Si elle n’est pas utilisable directement, elle doit être transformée en une source d’énergie secondaire pour être mise en œuvre. Le meilleur exemple pour comprendre la définition de l’énergie primaire est celui de la consommation électrique. Nous considérons que l’énergie primaire est celle consommée et produite depuis les centrales électriques. Il faut savoir que c’est l’énergie primaire qui est prise en compte dans le calcul de l’étiquette du DPE (Diagnostic de Performance Energétique). En France on estime que pour une consommation de 1KW électrique au compteur d’un bien, on consomme 2,58 KW à l’origine, soit 2,58 KW d’énergie primaire.
Fibrociment
Le fibrociment est un matériau confectionné avec un mélange de ciment et de fibres d’amiante. Il est souvent utilisé pour fabriquer des éléments de plaques destinés pour les couvertures, les cloisons mais aussi on le trouve dans les canalisations. Le fibrociment est également connu sous le nom « Amiante-ciment ». On reconnaît ces matériaux par leur apparence en dessin « Nid d’abeille », qui étaient les moules dans lesquels étaient coulés l’amiante-ciment. Mais attention tous les matériaux et produits d’apparence en « nid d’abeille » ne contiennent pas forcément des fibres d’amiante.
Flocage
Le flocage est un matériau confectionné de type isolant permettant de limiter les déperditions de chaleur sur une surface (Mur, plafond, etc…). Le flocage est d’aspect cotonneux, il est appliqué par projection (collé). Il garantit une isolation constante et même sur les parties exiguës. Le flocage peut-être mélangé à des fibres d’amiante pour lui garantir un coupe-feu.
Fusible
Le fusible est un appareil dont la fonction est d’ouvrir, par la fusion d’un ou de plusieurs de ses éléments conçus et calibrés à cet effet, le circuit dans lequel il est inséré en coupant le courant lorsque celui-ci dépasse pendant un temps suffisant une valeur donnée. Le fusible est composé entre autres d’un fil d’alliage d’étain ou de plomb utilisé dans les coupe- circuits thermiques. Lorsque l’installation subit une sur intensité, le fil du fusible fond avant que les fils de l’installation électrique ne fondent à leur tour. Ainsi le fusible joue le rôle protecteur de l’installation électrique.
Fusible à broche
Dans une installation électrique, le fusible à broche est un ancien élément de protection contre les surintensités. Le fusible à broche est généralement composé de porcelaine, il vient s’embrocher sur une tabatière, lieu où circule le courant. Ainsi, le fil se trouvant à l’intérieur « fond » en cas de surintensité ce qui protège ainsi la filerie de l’installation électrique.
Fusible à tabatière
Dans une installation électrique, le fusible à tabatière est un ancien élément de protection contre les surintensités. Le fusible à tabatière est généralement composé en porcelaine. Le fil se trouvant à l’intérieur « fond » en cas de surintensité ce qui protège ainsi la filerie de l’installation électrique.
Gaz à effet de serre
Les gaz à effet de serre sont des composants gazeux qui absorbent le rayonnement infrarouge émis par la surface terrestre contribuant à l’effet de serre. L’augmentation de leur concentration dans l’atmosphère terrestre est l’un des facteurs à l’origine du récent réchauffement climatique. Les gaz à effet de serre sont pris en compte dans le DPE (Diagnostic de Performance Energétique) et sont présentés dans une étiquette dite GES.
Gaz Pétrole Liquéfié (GPL)
Le GPL, est stocké dans des citernes extérieures. Souvent le GPL est choisi dans les zones rurales par manque de distribution du gaz naturel.
Groupe de sécurité
Un groupe de sécurité doit obligatoirement être monté sur l’entrée d’eau froide des ballons à accumulation d’une installation d’eau chaude sanitaire.
Il a une triple fonction :
- soupape de sécurité évacuant l’excédent d’eau dû à la dilatation durant la chauffe,
- robinet d’arrêt,
- robinet de vidange.
Le groupe de sécurité souvent placé en partie basse du chauffe-eau, permet de maintenir une pression d’eau inférieure à 7 bars ; au-delà il joue son rôle de sécurité en diminuant la pression en libérant l’eau qui finit par s’évacuer dans les eaux usées.
Liaison équipotentielle
Une liaison équipotentielle est la jonction électrique de la mise à la terre collective et de l’ensemble des pièces métalliques d’un local, de façon à ce qu’aucun courant ne puisse s’établir entre elles, au cas où l’une d’elles serait mise accidentellement sous tension. La liaison équipotentielle est un fil connecté à la terre sur tous les éléments conducteurs métalliques entre eux. Ainsi, si un courant électrique traverse une partie métallique (canalisation, huisserie métallique, robinetterie, radiateur métallique, etc.) celui-ci est dirigé vers la terre.
Liaison équipotentielle Principale
Une liaison équipotentielle principale est la jonction électrique de la mise à la terre à l’origine des canalisations métalliques telles que canalisation d’eau, de chauffage, d’eau chaude sanitaire et de gaz. La liaison équipotentielle principale est un fil connecté à la terre et sur tous les éléments conducteurs métalliques précités. Ainsi, si un courant électrique traverse une canalisation métallique, celui-ci est dirigé vers la terre.
Liaison Equipotentielle Supplémentaire
Une LES (liaison équipotentielle supplémentaire) est un fil connecté à la terre sur tous les éléments conducteurs entre eux dans les salles d’eau ou les salles de bains. La LES est une sécurité supplémentaire installée dans les salles d’eau. Ainsi, si un courant électrique traverse une partie métallique dans les salles d’eau (canalisation, huisserie métallique, robinetterie, radiateur métallique, etc.) celui-ci est dirigé vers la terre.
Lyre GPL
Les lyres d’une installation GPL (installation généralement composée de 2 bouteilles de propane) sert à raccorder chacune des bouteilles au détendeur-inverseur. Elles sont le plus souvent en caoutchouc, avec une date limite d’utilisation, inscrite dessus. Il faut donc vérifier régulièrement les lyres, et les changer en cas de défaut ou de péremption de la date de validité. Les lyres sont souvent situées à l’extérieur et leur dégradation s’en trouve accélérée.
Monoxyde de carbone
Le monoxyde de carbone est un gaz incolore et inodore. Sa densité est voisine de celle de l’air. Sa présence résulte d’une combustion incomplète, et ce quel que soit le combustible utilisé : bois, butane, charbon, essence, fuel, gaz naturel, pétrole, propane. Il se diffuse très vite dans l’environnement. Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz mortel. Le monoxyde est mesuré avec un appareil spécifique lors de l’établissement du diagnostic gaz. L’unité de mesure est le PPM. En effet, un appareil à combustion non entretenu génère du CO.
Peinture au plomb
Des peintures fortement chargées en plomb (céruse) ont été couramment utilisées jusque vers 1950. Ces peintures souvent recouvertes par d’autres revêtements depuis, peuvent être dégradées à cause de l’humidité, à la suite d’un choc, par grattage ou à l’occasion de travaux : les écailles et la poussière ainsi libérées constituent alors une source d’intoxication. Ces peintures représentent le principal risque d’exposition au plomb dans l’habitation. Le plomb contenu dans les peintures ne présente pas de risque tant qu’elles sont en bon état ou inaccessibles. En revanche, le risque apparaît dès qu’elles s’écaillent ou se dégradent. Les peintures au plomb se recherchent lors des diagnostics sur les habitations construites avant 1949 (code de la santé publique) ou lors d’une réhabilitation ou de démolition d’un bien dont la date de construction n’est pas définie (code du travail) ou bien en cas de constat d’un cas de saturnisme chez l’occupant.
Pompe à chaleur
Nous parlons de géothermie (pompe à chaleur eau-eau ou sol-eau) ou d’aérothermie (pompe à chaleur air-eau ou air-air).
Sur le plan de l’efficacité énergétique la pompe à chaleur est caractérisée par son COP ou coefficient de performance. Le COP est le rapport de l’énergie de chauffage produite par l’énergie électrique absorbée. Le Cop est supérieur à 1 dans tous les cas et peut atteindre des valeurs de 3 à 5 dans des conditions les plus favorables de PAC eau/eau.
Nous distinguons différentes catégories de pompe à chaleur :
– La pompe à chaleur air-air :
C’est une géothermie appelée aérothermie. La chaleur est captée dans l’air extérieur et est transférée via un système à réfrigérant, dans l’air du local à chauffer.
– La pompe à chaleur air-eau :
C’est une géothermie appelée aérothermie. La chaleur est captée dans l’air extérieur et est transférée via un système à réfrigérant, dans l’air du local à chauffer.
– La pompe à chaleur sol-eau et la pompe à chaleur eau-eau :
Nous sommes dans les systèmes dits de géothermie ou d’aquathermie. La chaleur soutirée du milieu naturel, le sol ou l’eau de nappe est transférée via une pompe à chaleur à un circuit d’eau de chauffage.
– Pompe à chaleur sur eau de mer :
Cette application « marine » de la géothermie non pas sur nappe mais sur eau de mer, est également mise en œuvre au bord du littoral, avec des stations thermodynamiques de pompes à chaleur sur eau de mer. L’eau réfrigérée obtenue via des échangeurs est envoyée en circuit fermé vers les pompes à chaleur qui fonctionnent ainsi sur boucle d’eau entre 14° et 26°C toute l’année (en région Méditerranéenne).
La pompe à chaleur est surtout utilisée en tant que solution de chauffage dans le résidentiel. Dans les applications tertiaires telles que les bureaux, la pompe à chaleur est souvent utilisée toute l’année, soit pour le chauffage, soit pour le rafraîchissement en été.
Pont thermique
Un pont thermique est une zone ponctuelle ou linéaire qui, dans l’enveloppe d’un bâtiment, présente une variation de résistance thermique. Il s’agit d’un point de la construction où la barrière isolante est rompue.
Prise de terre
La prise de terre sert à établir un contact permanent entre la masse métallique des installations, machines et appareils électriques fixes ou portatifs, et la masse terrestre ; la mise à la terre doit permettre la dispersion des courants ou des fuites accidentelles, dues à des défauts d’isolement, afin de protéger les personnes contre le risque d’électrocution. La prise de terre est un conducteur noyé dans le sol : elle peut être réalisée par un piquet métallique vertical ou un réseau de rubans, feuillards ou barres de cuivre ou d’acier galvanisé, établis en zigzag dans le sol.
Résistance thermique
La résistance thermique sert à désigner la qualité isolante d’une paroi et sa faculté à s’opposer à la transmission de la chaleur qui la traverse. Plus la valeur de la résistance Thermique est grande plus le matériau est isolant.
ROAI (Robinet à Obturateur Automatique Intégré)
Le ROAI, est souvent utilisé sur les gazinières ou les tables de cuisson. Ce robinet permet d’interrompre automatiquement la sortie du gaz en cas d’arrachement du flexible gaz. Mais en cas de légère fuite de gaz, le robinet ne détecte pas l’anomalie et donc ne coupe pas le gaz.
Robinet de commande (RCA)
Le RCA est un robinet qui libère ou interrompt le débit de gaz par mouvement de son élément obturateur. En amont de chaque appareil gaz, l’installation d’un RCA est obligatoire, celui-ci permet de couper l’arrivée du gaz à l’appareil en cas de défaut ou de maintenance.
Robinet gaz à about porte-caoutchouc soudé
Le robinet gaz à about porte-caoutchouc soudé, est un ancien robinet sur lequel on insère les anciens tuyaux gaz maintenus au moyen d’un collier de serrage. Depuis le 1er juillet 2015, et dans le cadre du diagnostic gaz régi par la norme NF 45-500, ce type de robinet entraîne une anomalie de type DGI (Danger Grave Immédiat). La solution technique est de faire remplacer ce type de robinet par un robinet de type ROAI (Robinet à Obturation Automatique Intégré) par un professionnel.
Surintensité
Dans un circuit électrique, la surintensité est atteinte lorsque l’intensité du courant dépasse une limite, entraînant un risque d’incendie. Dans une installation électrique, les risques de surintensité sont neutralisés par la mise en place de coupe circuit (disjoncteur divisionnaire ou fusible).
Tableau de répartition
Le tableau de répartition est localisé au départ de l’installation, immédiatement en aval du disjoncteur général ; le tableau regroupe les différents circuits d’alimentation, les coupes circuit et les borniers de répartition de terre. L’origine des départs de tous les circuits d’une installation électrique, sont situés à l’intérieur de ce tableau de répartition. Il est à ne pas confondre avec le disjoncteur de branchement.
TFEM (Tuyau Flexible à Embouts Mécaniques)
Le TFEM, est souvent utilisé sur les gazinières ou tables de cuisson. Ce tuyau flexible dispose d’embout à visser sur le robinet gaz (ROAI) et sur l’appareil gaz. Ainsi, les risques de fuite et d’arrachage sont diminués.
Tige cuisine
La tige cuisine est une conduite à usage collectif d’allure rectiligne et verticale, non munie de compteur et n’alimentant qu’un seul appareil de cuisson par logement à l’exclusion de tout autre appareil. On rencontre les tiges cuisine sur des immeubles d’habitation de type collectif, pour distribuer le gaz uniquement sur des appareils de cuisson (gazinière et table de cuisson). Ainsi le coût de la consommation peut être forfaitaire pour chaque logement ou facturé au tantième de la surface, puisqu’il existe uniquement un compteur général sur le réseau.
Vase d’expansion
La fonction du vase d’expansion est d’absorber les variations de volume et de pression de l’eau de chauffage sans risque pour l’installation. Le vase d’expansion est souvent intégré à la chaudière. Le vase d’expansion est souvent intégré à la chaudière et peint en rouge.
Ventilation mécanique contrôlée (VMC)
La ventilation mécanique contrôlée dite V.M.C. est, dans le bâtiment, un ensemble de dispositifs mécaniques destinés à assurer le renouvellement de l’air à l’intérieur des pièces, notamment pour extraire l’air vicié des pièces dites humides : salles de bains, toilettes, cuisine La V.M.C est bien souvent préconisée pour améliorer la qualité de l’air du logement, mais elle n’est pas conseillée pour certaines bâtisses, et certains équipements (cheminée à foyer ouvert, etc.)